Message de Soixante-dix d’Interrégion: La Constance dans le Christ

Message de Soixante-dix d’Interrégion: La Constance dans le Christ

Dans 2 Néphi 31:20 nous lisons les mots de consolation:

“C’est pourquoi, vous devez marcher résolument, avec constance dans le Christ, ayant une espérance d’une pureté parfaite et l’amour de Dieu et de tous les hommes; c’est pourquoi, si vous marchez résolument, vous faisant un festin de la parole du Christ, et persévérez jusqu’à la fin, voici, ainsi dit le Père: Vous aurez la vie éternelle.”

“C’est pourquoi, vous devez marcher résolument, avec constance dans le Christ, ayant une espérance d’une pureté parfaite et l’amour de Dieu et de tous les hommes; c’est pourquoi, si vous marchez résolument, vous faisant un festin de la parole du Christ, et persévérez jusqu’à la fin, voici, ainsi dit le Père: Vous aurez la vie éternelle.”

Dans ce monde de défis, la question de comment garder cette constance la plupart de temps est non adressée, mais elle est présente à tout moment. Comme je suis reconnaissant que je ne suis pas laissé sans guide sur la façon dont cela doit être fait. Des prophètes, voyants et révélateurs ont, en priorité prophétique, conseillé que la constance ou la foi en Christ peut être maintenue par des pratiques religieuses personnelles et familiales simples, comprenant l’étude des Écritures, la prière, prendre dignement la Sainte-Cène chaque semaine, la soirée familiale chaque semaine, le paiement des dîmes et offrandes et le culte régulier au temple. Sans vouloir donner l’impression de diminuer l’importance de l’une d’entre elles, puis-je partager une petite pensée sur la prière.

La prière est une partie essentielle de la vie chrétienne, laquelle sur demande, le Sauveur avait pris le temps d’enseigner son modèle [1] à ses disciples. Ce modèle enseigne que la prière comprend certains éléments, à savoir, la reconnaissance de Dieu comme le Père de l’humanité, le remercier pour les bénédictions reçues, faire des demandes pour les mêmes bénédictions ou pour d’autres, et conclure au nom de Jésus-Christ.

L’importance de la prière est soulignée dans un magnifique cantique que j’aime. Le refrain dit, «La prière est comme un phare! Transformant la nuit en jour. Si la vie te désempare, Viens à Dieu toujours. » [2] Ainsi, la prière est une vraie clef qui ouvre les cieux pour les bénédictions que nous cherchons. Nous reconnaissons toujours et avec raison que Dieu, notre Père, est le tout puissant. Quel dommage que beaucoup de gens traversent seuls les difficultés de la vie, sans faire recours à Dieu dans leurs situations et circonstances. De toutes les choses que nous pouvons parfois nous sentir indignes de faire, la prière n’en est pas une, et le conseil est de prier sans cesse.[3] J’espère qu’en faisant cette déclaration, on ne doit pas comprendre que je veux dire que, la dignité et la vie de justice ne sont pas importantes. Loin de là, une véritable prière de la foi est celle qui demande que la volonté de Dieu soit faite, et nous nous conformons à sa volonté en gardant ses commandements. Cependant, mon sentiment est que même quand nous faisons des choses qui ont causé une séparation dans notre relation avec Dieu, notre Père, l’un des besoins immédiats de la prière est de reconnaître cette erreur et demander son pardon. D’autres processus [4] peuvent suivre pour retrouver la position perdue ou l’amitié.

Toutes les prières reçoivent des réponses. La réponse peut être un “Oui” immédiat, dans ce cas nous recevons immédiatement l’aide divine que nous cherchons. Elle peut être ‘Attends un Peu’ et elle peut être ‘Non’. Si nous avons vraiment demandé que sa volonté soit faite, nous ne devons pas nous inquiéter de la réponse. Cela n’était pas toujours le cas avec moi. J’avais pensé que toutes mes prières doivent recevoir comme réponse un ‘oui’ immédiat, jusqu’à ce qu’une situation ait changé ma perception et l’ait ramenée sur la bonne voie.

En 1992, j’étais nouveau membre de l’Église, à peine quelques mois d’adhésion, et jeune avocat me débrouillant tout seul. Je m’étais procuré un bureau dans un immeuble le long de la rue la plus importante de la ville dans laquelle je vis. C’était facilement accessible à mes futurs clients et très commode pour moi. Cependant, à la fin de l’année 1993 quand je pensais que je commençais à m’installer, le bâtiment fut vendu à un acheteur qui voulait que moi et les autres locataires sortions. J’avais supplié ce nouveau bailleur de me permettre de rester même si je devais payer un loyer plus élevé, mais il avait refusé. J’avais versé mon cœur dans la prière pour que le Père céleste intervienne et fasse que cet homme change son avis, mais ce que j’avais obtenu c’était plus de menaces, de la part de cet homme, de me jeter dehors. Il l’a finalement fait. J’étais venu au bureau un jour au début de l’année 1994 et j’avais trouvé qu’il avait scellé l’entrée au bâtiment- personne ne pouvait entrer ou sortir. Ma colère s’extériorisa, je savais que ce qu’il avait fait était illégal et la motivation était de le traduire en justice.

Cependant, après avoir prié et suite à une réflexion approfondie, j’avais eu la forte impression que cela n’était pas l’option que je devais poursuivre. Le dimanche suivant, à l’Église, pendant la réunion de la prêtrise, j’avais mentionné ma situation délicate aux frères et avec l’aide du président de branche je m’étais procuré une autre place en moins d’une semaine. J’étais allé chez le bailleur, je l’avais supplié et il avait ouvert l’entrée et j’avais pris mes biens de bureau et j’avais déménagé. Il était touché par la façon dont j’avais géré la situation. Il s’attendait à une bagarre mais n’en avait pas eu une et finalement il était même devenu l’un de mes clients de qui j’avais gagné plus d’argent que ce qui était nécessaire pour ma relocalisation. Ce n’est pas tout. En septembre 1996, il y avait une grande émeute dans la ville, qui fut identifiée comme les émeutes “d’Otokoto”. Au premier jour des émeutes, je revenais d’une session du tribunal en dehors de la ville, et comme j’entrais dans la ville, j’avais trouvé les émeutes en cours. Malheureusement, l’un des bâtiments auxquels on avait mis le feu par les émeutiers ce jour-là, était le bâtiment qui auparavant abritait mon bureau. Si mes prières avaient reçues une réponse de la façon dont je désirais, avec mon bureau demeurant dans ce bâtiment, j’aurais perdu tous mes biens dans l’incendie. Cela aurait pu être un horrible retour en arrière. Un Père céleste miséricordieux, sachant à l’avance ce qui devait arriver, était intervenu et m’avait sorti du chemin dangereux presque deux ans auparavant. Quand je m’étais rendu compte de cela, je m’étais agenouillé et imploré son pardon pour avoir pensé qu’il ne se souciait pas ou n’avait pas répondu à mes prières en ce moment-là. Cette expérience et tant d’autres m’ont confirmé que prier vraiment avec foi, c’est suivre l’exemple du Sauveur et insister que Sa volonté soit faite.

Mon exhortation est que, peu importe la situation qui peut se présenter en face de nous dans la mortalité, nous ne devons jamais perdre de vue le fait que Dieu vit, Il est notre Père et Il nous aime plus que nous ne pouvons comprendre. Il nous connaît personnellement et il veille sur nous de toute façon. Nous devons avancer avec constance dans le Christ. Que nous puissions toujours venir à lui dans la prière sincère, c’est ma prière au non de Jésus-Christ, Amen.

Frère Declan O. Madu

Soixante-dix d’Interrégion